Selon les Français, la pression fiscale n’a jamais été aussi forte si bien que la plupart des contribuables cherchent à investir dans des placements financiers en vue de diminuer leur imposition. Ce n’est d’ailleurs pas une surprise si l’assurance-vie figure parmi l’un des investissements préférés des épargnants grâce à ses nombreux avantages fiscaux. En plus de s’adapter à tous les projets d’épargne, la souscription à ce contrat propose un meilleur rendement comparé aux produits financiers classiques, et ce, pour des risques moins élevés. Mais comment fonctionne réellement l’assurance-vie et quels sont ses atouts en termes de fiscalité ?
Contrat d’assurance-vie : comment fonctionne-t-il ?
Très appréciée par les contribuables, la
souscription à une assurance-vie garantit sécurité de l’investissement tout en procurant avantages fiscaux. Ce contrat est souvent confondu avec l’assurance décès qui couvre le versement d’un montant donné à un bénéficiaire en cas de décès du souscripteur. Par contre, l’assurance-vie garantit la perception du capital versé avec les intérêts assortis à l’échéance du contrat. Les fonds avec les plus-values seront alors restitués à l’assuré en cas de vie ou reversés aux bénéficiaires en cas de décès.
Le capital est investi dans un contrat multisupport sous forme de fonds en euros ou d’unités de compte selon vos objectifs. Les fonds en euros procurent une grande sécurité puisque l’argent versé est garanti par l’assureur. Les risques de moins-values sont donc réduits même si le marché boursier est en chute. Placées en bourse, les unités de compte dépendent entièrement des variations de cette dernière.
Au terme du contrat, l’épargnant choisit entre encaisser la totalité des fonds, percevoir le capital de manière fractionnée ou prendre une rente viagère (versement d’un montant donné à l’assuré jusqu’au décès). L’assurance-vie permet ainsi de préparer une retraite, fructifier un capital sur le long terme ou assurer l’avenir financier des proches en cas de décès. Puisque les offres sont nombreuses, sollicitez des
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L’assurance-vie et sa fiscalité attractive
Chaque souscripteur peut signer autant de contrats qu’il veut sur une durée déterminée. Les versements peuvent se faire en une ou plusieurs fois selon la fréquence souhaitée (mensuel, trimestriel, etc.). Si le capital reste à disposition, seuls les intérêts sont imposés lors d’un retrait.
Depuis l’application de la flat tax sur les valeurs mobilières, l’assurance-vie est imposée à 30 % pour les contrats moins de 8 ans et les contrats plus de 8 ans dépassant 150 000 € (ou 300 000 € pour un couple) d’encours. Les souscriptions de plus de 8 ans quant à elles bénéficient d’un taux d’imposition de 27,4 %.
Si l’assurance-vie se présente comme un moyen d’épargne avantageux, c’est grâce au fait que seuls les gains sont taxés. Sur 1000 € investit et150 € de plus-values, vous ne serez imposé que sur les 150 €, non les 1000. Pour les contrats dépassant 8 ans, le souscripteur profite également d’un abattement annuel permettant de percevoir 4600 euros (9200 pour un couple) sans payer d’impôts. Pour comprendre la complexité de ce type de placement, pensez à demander conseil à une enseigne spécialisée comme
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Un contrat qui s’adapte à toutes les situations
Si l’assurance-vie offre une fiscalement intéressante pour le souscripteur, elle l’est également pour l’attributaire en cas de décès. Ce placement permet en effet de transmettre un capital quasiment exonéré d’imposition (sauf les prélèvements sociaux) à votre conjoint ou votre partenaire pacsé. La transmission aux frères et sœurs est également très favorable sous réserve de certaines conditions.
Ce type de contrat présente par ailleurs une fiscalité avantageuse si l’épargnant est en situation de handicap. Ce dernier pourra en effet profiter d’une réduction d’impôt s’élevant à 25 % sur les primes payées (plafonnées à 1525 € par an).
Ce placement offre également des avantages fiscaux considérables dans le cadre d’une transmission. Les fonds versés par l’épargnant avant 70 ans peuvent en effet être encaissés par l’attributaire sans droits de succession jusqu’à 152 500 € ou faiblement imposés jusqu’à 700 000 €. Les primes déboursées après 70 ans sont également exemptées de droits de succession, mais seulement jusqu’à 30 500 €. Les intérêts quant à eux sont entièrement exonérés. Pour orienter davantage votre choix, sollicitez les conseils des experts comme
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Qu’en est-il de l’IR et des cotisations sociales ?
Vos gains sont également exonérés d’impôt sur le revenu (IR) tant qu’aucun retrait (ou rachat) n’est réalisé. Dès lors que vous effectuez un rachat partiel (ou une clôture du contrat), les intérêts seront imposés.
Les prélèvements sociaux aussi ne s’appliquent qu’aux plus-values et ils varient selon le support. Pour les fonds en euros, les gains dégagés sont soumis à 17,2 % de cotisations sociales chaque année. Les revenus dégagés des unités de compte ne sont par contre imposables que lors d’un retrait.
Face à la complexité du marché et la diversité des offres, mieux vaut demander l’avis d’un spécialiste comme
hedios avant d’effectuer un placement. En plus de vous orienter vers la solution adaptée à vos besoins et objectifs, un conseiller pourra également vous aider à trouver le contrat proposant la meilleure réduction d’impôt.